Tycho Nestoris raconte l’histoire de la légendaire Banque de Fer de Braavos, une institution connue pour sa puissance économique et sa réputation remarquable.
Narration[]
Tycho Nestoris :La Banque de Fer remonte au temps où Braavos s'appelait encore la Cité Secrète, remplie de déserteurs et de réfugiés des Seigneurs Valyriens esclavagistes. Les premiers hommes d'affaires à avoir du succès réalisèrent qu'en partageant leurs ressources, ils pourraient prêter de l'argent à de moins fortunés et construire une plus belle cité. Contre un profit, bien sûr.
Tout d'abord, ils avaient besoin d’un lieu pour y stocker tout leur or. À l'abri des voleurs et, surtout, des convoitises internes. Car il leur était difficile d'oublier les rivalités commerciales qui avaient fait leur fortune. Ils trouvèrent une mine de fer abandonnée aux portes de la cité, scellèrent son unique entrée avec de lourdes portes et barres, et y placèrent des gardiens fournis par chaque investisseur principal. Chaque garde surveillait les portes, et les autres gardes. Au fil du temps, cette méfiance disparut quand tous eurent abandonné leurs autres affaires et mis toute leur énergie dans cette nouvelle entreprise, désormais appelée la Banque de Fer, d'après la mine.
Nous avons depuis déménagé dans des quartiers plus spacieux, mais nous conservons toujours notre premier coffre, non seulement pour ne pas oublier nos racines, mais surtout parce qu'on ne devient pas le plus grand dépositaire de richesse du monde en gaspillant les ressources. Aussi insignifiantes soient-elles. Si vous êtes un marchand en herbe, vous venez chez nous pour acheter des navires et des provisions. Si vous êtes un vendeur en herbe, vous venez chez nous pour acheter votre boutique. Quel que soit votre besoin, vous passerez par nous. Même un trône peut être à vous si vous êtes un roi en herbe. Ou garder le vôtre, si vous êtes déjà en exercice. Il suffit de demander à la maison Lannister de Westeros.
L'entrée de la Banque de fer.
Nous ne sommes pas la seule banque au monde. Chaque Cité libre à la sienne. Mais quand ces banques ont besoin d’or, c'est nous qu'elles viennent voir. Nous prêtons aux princes, aux rois, aux marchands et aux revendeurs. Si un prince ou un roi ne peut pas nous rembourser... Eh bien, le monde manque d'hommes loyaux, pas d'hommes ambitieux. Nous finançons alors l‘ascension de nouveaux princes et rois, qui ont tendance à honorer notre investissement. Si un marchand refuse de nous rembourser... Eh bien, les vicissitudes du commerce sont bien connues, et Braavos est pleine d'hommes qui eux ne le sont pas. D'une manière ou d'une autre, la Banque de Fer empoche son dû.
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